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Art en Ebène

Au sein de l’Empire d’Ebène, l’art possède une place toute particulière dans le quotidien de ses habitants. Si l’image qu’on en retient est généralement liée à une certaine propagande, l’art étant le moyen par excellence de faire montre de son prestige, il n’en reste pas moins partagé par toutes les couches de la société. Si les fresques retraçant la vie et la mort des empereurs sont par vocation destinées aux familles nobles et exposées dans le palais impérial de Sifalle, les symboles qu’elles contiennent n’en sont pas moins universellement reconnus. La fleur impériale, les symboles des chevaliers ou les représentations stylisées de concepts religieux sont autant des meubles héraldiques que des représentations populaires portées sur des vêtements ou en accessoires, ou encore peints pour décorer tavernes et autres bâtiments publics.


Illu architrecture

Souvent oubliée, l’architecture est sans doute la forme d’art impérial la plus enviée à l’étranger


Les arts nobles, entre prestige et propagande

Les artistes peuvent trouver à la cour impériale un soutien quasi inébranlable. L’Empereur certes, mais pas seulement car c’est toute la noblesse qui commande sans cesse de nouvelles toiles, de nouvelles fresques, de nouveaux bâtiments et de nouveaux opéras et ce pour de nombreuses raisons. Certes en mettre plein la vue reste le fil conducteur de tout projet, mais il peut aussi y avoir une volonté de transmettre un héritage ou d’édifier le peuple. C’est immédiatement à ce genre de projets artistiques que les étrangers pensent en évoquant les splendeurs de notre empire.


L’héraldique, de l’art des blasons

Certainement une des formes artistiques les plus codifiées, avec la musique, l’héraldique est à l’art ce que la dentelle serait à la couture, une fioriture indispensable à tout noble qui se respecte. C’est en effet le symbole par excellence d’appartenance à une caste dominante qu’est la noblesse impériale. Cette science, car ses codes et sa logique prennent bien souvent le pas sur les canons de beauté et l’art en lui-même, se veut universelle. Si dans les faits ce n’est pas exactement le cas, l’héraldique n’en reste pas moins universellement partagée, chaque région ayant ses particularités propres. Au sein de l’Empire en lui-même, les blasons ornent de nombreux bâtiments et pièces vestimentaires. Même si leur lecture exacte échappe bien souvent au commun des mortels, ils sont cependant reconnus par tous et participent au prestige de la famille qui les porte.

[De l’Héraldique dans la noblesse impériale]


L’art entre les mains du peuple

À un niveau plus humble, l’art est lui aussi répandu. Les bardes et trobairitz chantent aussi bien aux banquets des grands seigneurs que dans les tavernes, selon leur prestige du moment. Si les fresques grandioses en sont absentes, de nombreux bâtiments publics comportent des frises ornementales ornées de nombreux symboles héraldiques, religieux ou même issus de périodes antérieures à l’Empire. En architecture également, on retrouve de nombreuses fioritures qui viennent embellir les poutres, murs et linteaux des foyers les plus humbles. Les rues se parent de mosaïques, les parcs de statues… Aucun citoyen, même le plu insensible, ne peut ignorer qu’il vit sans doute dans le plus bel empire du monde.


Chant et traditions de l’oralité

Une forme cependant prédomine dans l’art du quotidien de nos citoyens. Il s’agit bien évidemment de la musique mais plus encore des chants et pièces de farces souvent jouées lors des marchés ou après une cérémonie religieuse. C’est dans les nombreux festivals et foires que c’est le plus marquant. Impossible lors de tels événements d’échapper à la cacophonie ambiante provoquée par les nombreux bardes qui y vont chacun de leur petite chansonnette, accompagnée d’une lyre ou d’un tambourin.

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