Illu_Himeji

Himeji

Pensée dès sa conception comme une forteresse imprenable, Himeji reste aujourd’hui toute entière retranchée derrière ses hautes murailles. Le ressenti dans la ville pourrait passer pour claustrophobe mais c’était sans compter sur l’habileté de ses architectes. Une superposition de terrasses et d’escaliers permettent à la lumière d’atteindre à toute heure les couches les plus basses. Même les nombreuses salles construites à même la roche impressionnent les voyageurs par leur espace et leur luminosité. Toutes ces salles sont destinées à abriter le peuple Elfe si la guerre ou les affres du destin devaient venir détruire l’Empire. Ce rôle protecteur a d’ailleurs permis à de nombreux civils de survivre à la grande guerre.


La forteresse d’Himeji

Ainsi Himeji passe pour imprenable. Aucune habitation n’est présente dans sa périphérie. S’il y a bien quelques bâtisses pour abriter des outils agricoles, personne ne dort hors de ses murs une fois la nuit tombée. Cette tradition est antérieure à la grande guerre et perdure encore de nos jours. Dans l’esprit de tous, Himeji est un ultime refuge. Durant la guerre, les Elfes ont même recueilli de nombreux humains fuyant les raids des armées du Nord. Pour eux, comme pour leurs descendants 200 ans plus tard, chacun y a sa place du moment qu’il participe activement pour le bien de la communauté. Dans la cité, chacun œuvre à de nombreuses tâches ingrates. L’entretien des lieux communs, le partage des vivres et des matériaux sont de mise. Les rares guildes de la ville ont ainsi moins d’influence sur les prix des marchés de la ville que dans d’autres cités impériales.


Illu_Montagnes_Himeji

Aux pieds d’immenses montagnes, Himeji tire ses richesses des forêts environnantes.


Sa place dans l’Empire

Pour les citoyens de la capitale, Himeji comme les autres cités elfes ne représente pas grand chose. Dans le meilleur des cas, ce ne sont que des alliés potentiels si les braises de la guerre devaient s’embraser à nouveau. Pourtant, en plein cœur de l’Empire, l’ancien territoire elfe dispose de nombreuses ressources. Ses riches forêts et sa faune particulière fournissent parmi les matériaux les plus prisés à la capitale. Son thé se retrouve dans toutes les villes, séduisant par son goût autant que par son prix attractif. Les classes populaires en ont d’ailleurs fait une de leurs boissons de prédilection. Si les cités elfes gardent une réputation de ville à part, il n’en est rien en réalité. Les Elfes, comme les Nains, sont de fiers citoyens de l’Empire d’Ebène et donneront leur vie aux côtés des humains si la situation venait à l’exiger.


Description de la ville

Il règne dans la ville une ambiance toute particulière. La superposition de constructions, de terrasses, donnent aux voyageurs une sensation écrasante. Passé cette première impression, chacun ressent comme une appartenance à un grand tout. Il règne dans la cité une philosophie de vie basée sur le partage et l’architecture même des lieux y participe. Tout repose sur la roche où les piliers qui soutiennent les habitations, surmontées elles mêmes par des jardins ou des commerces. Au cœur de ses rues, les habitants se déplacent aussi bien d’un bout à l’autre de la cité que d’un étage à l’autre. Des escaliers, des tunnels et quelques rares passerelles de pierre relient tout cela. L’ambiance des rues est relativement animée. Les sons portent loin et le vent s’engouffre dans les rues portant les odeurs des marchés dans toute la ville. Il n’est pas rare d’y sentir une odeur de grillade, même dans les coins les plus calmes. La spécialité locale étant les viandes blanches sautées, souvent accompagnées de blé collant. Les tavernes de la ville servent moins de bières qu’ailleurs, les Elfes lui préférant souvent le thé.


Une ville taillée à même la roche, grouillant de monde et baignant dans une odeur de viande grillée. Pourquoi si peu de nains y vivent ? Si ce n’est peut être à cause de la qualité toute relative des boissons qu’on peut y trouver.

Alabrok “Cervoise de Fer”


Les guildes de la région

Les diverses guildes de la cité ne fonctionnent pas de la même manière que leurs consœurs. Si dans d’autres villes impériales elles gouvernent le commerce et influencent la vie de nombreux citoyens, elles sont ici les garantes d’une tradition immuable. Les guildes regroupent des corps de métier et veillent au respect des traditions. Elles sont ici de véritables institutions centenaires. Nul n’en sort et nuls n’y rentre. Chacun de ses membres descend d’une longue lignée d’artisans et sa place est décidée dès sa naissance. On reconnaît les bâtiments de guilde à leurs façades bariolées. Elles arborent toute une couleur vive qui leur est propre et de nombreuses fresques représentant leurs métiers. Ce qui tranche radicalement des autres bâtiments blanchis à la chaux.

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